Quelques pieds d’orchidées en fleur jalonnent la piste qui conduit au hameau abandonné de Malabrac.
En unique exemplaire comme Orchis purpurea et Cephalanthera damasonium, en bouton comme Platanthera bifolia ou même en rosettes tels que des Epipactis ssp. (helleborine et atrorubens à confirmer). Seules les Cephalanthera longifolia sont plus nombreuses. Puis dans les prairies au dessus du hameau fleurissent Anacamptis morio subsp. morio, Anacamptis morio subsp. picta et Neotinea ustulata, pour la plupart de très petites tailles. La piste continue de monter entre espaces herbeux et buis où des pieds d’Orchis provincialis sont en fin de floraison. Le Bugarach est à présent en vue, nous atteignons les grandes prairies de la bergerie en ruine de Malabrac. L’objectif premier est la cartographie de Neotinea conica qui ne sera observée qu’à l’extrémité ouest de notre prospection. Découverte par Olivier à la limite des P.O. (merci au plus audois d’entre nous ce jour là !!!), cette station comprend une dizaine de pieds. Notre déploiement permet d’arpenter en long et en large ce grand espace de prairies où sont localisés des pieds d’Ophrys virescens de très petites tailles, quelques pieds d’Ophrys lutea, des Anacamptis morio, Neotinea ustulata, Neotinea maculata, Orchis olbiensis, Orchis mascula, Orchis provincialis, un pied d’Orchis purpurea et un pied de Serapias lingua, pauvre rescapé dans ces prairies à l’herbe rase. En conclusion, si le nombre d’espèces vues (17) est conforme à ce type de zone sur substrat calcaire, le nombre d’individus par contre est très faible et leurs tailles majoritairement très en dessous de la normale. La pluviosité de ce printemps 2017 est du même ordre de grandeur que celle du printemps 2016 (150 mm), mais la majorité des précipitations de cette période (100mm) s’est produite en février en 2016, et par contre en mars en 2017, et donc peut être trop tard pour les rosettes. D’autres investigations côté température sont à poursuivre pour expliquer l’état des orchidées vues ce 30 Avril 2017. Merci à Jean Marc pour cette proposition de sortie. A refaire une autre année plus pluvieuse, moins froide ... Changement climatique dit on !!
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